Chopin, Frédéric (1810-1849-pologne)

Musique romantique (début du XIXe siècle - début du XXe siècle)
Le terme romantique désigne La musique, la peinture influencées par le romantisme qui, à l'origine, est un mouvement littéraire.
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ClassicGuitare
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Chopin, Frédéric (1810-1849-pologne)

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Frédéric Chopin (1810-1849 )
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  • Biographie
Frédéric (Fryderyk Franciszek) Chopin est né le 1er mars 1810 selon les affirmations du compositeur et de sa famille mais, selon le certificat de naissance, qui aurait été émis plusieurs semaines après sa naissance, ce serait le 22 février. Il est né dans le village de Zelazowa Wola près de Sochaczew, dans la région de Mazovia qui faisait partie du duché de Varsovie.

Le manoir de Zelazowa Wola appartenait au Comte Skarbek et, le père de Chopin, Mikolaj (Nicolas) Chopin, polonais d'origine française, y était employé comme tuteur. Né en 1771 à Marainville dans la Lorraine en France, il a établi , dès son enfance, des relations avec des familles polonaises du Comte Michal Pac et du directeur de son domaine, Jan Adam Weydlich. A l'âge de 16 ans, Mikolaj les accompagne en Pologne et s'y établit de façon permanente. Il n'est jamais retourné en France ni n'a entretenu des relations avec sa famille française. Il éleva ses enfants comme des polonais.

En 1806, Mikolaj Chopin se marie avec Tekla Justyna Krzyzanowska qui était une domestique pour la famille Skarbek à Zelazowa Wola. Ils auront quatre enfants: trois filles, Ludwika, Izabela et Emila, et un fils Fryderyk, le second enfant. Quelques mois après la naissance de Fryderyk, la famille démanagea à Varsovie où Mikolaj Chopin avait obtenu le poste d'enseignant de langue et de litérature françaises du Lycée de Varsovie. Il dirigeait aussi un pensionnat pour les fils de bourgeois.

Déjà , à l'âge de 7 ans, Frédéric avait composé deux polonaises dont la première fut publiée par l'atelier de gravure du Père Cybulski. Ce prodige fut souligné dans les journaux de Varsovie et le "petit Chopin" devint une attraction et un ornement lors de réceptions dans les salons aristocratiques de la capitale. Il commença aussi à donner des concerts publics pour des oeuvres charitables.

Ses premières leçons professionnelles de piano lui furent données par Wojciech Zywny et durèrent de 1816 à 1822, année où le professeur devint incapable de le faire progresser parce que les habilités de l'étudiant dépassaient les siennes. Il fut alors confié à Wilhelm Wurfel, le pianiste renommé et professeur au Conservatoire de Varsovie, qui lui prodiga, de façon irrégulière, de précieux conseils concernant le piano et l'orgue.

De 1823 à 1826, Frédéric étudia au Lycée de Varsovie où son père était l'un des professeurs. Il passa ses vacances d'été dans des domaines appartenant aux parents d'amis du lycée dans différentes régions du pays. C'est au cours de ces rencontres qu'il découvrit un intérêt particulier pour la musique folklorique et les traditions paysannes. Il écoutait et notait le texte des chants folkloriques tout en prenant part aux mariages paysans et aux fêtes des récoltes. Il devint ainsi familier avec la musique traditionnelle de la Pologne sous ses formes authentiques, sa tonalité distincte, la richesse de ses rythmes et la vigueur de ses dances. Lorsqu'il composa ses premières mazurkas en 1825, ainsi que les autres par la suite, il retournait à cette source d'inspiration qu'il lui restera dans l'esprit jusqu'à la fin de sa vie.

A l'automne de 1826, Chopin débuta l'étude de la théorie musicale, la basse chiffrée et la composition à l'école supérieure de musique de Varsovie qui, tout en étant une partie du Conservatoire, était rattachée à l'Université de Varsovie. Le directeur était le compositeur Josef Elsner. Chopin n'eut pas à assister aux classes de piano. Conscient de la nature exceptionnelle du talent de Chopin, Elsner lui permit, selon sa personalité et son tempérament, de se concentrer sur la musique de piano mais demeura intraitable quant aux sujets théoriques et, en particulier, le contrepoint. Chopin, doué d'une magnifique invention mélodique, une facilité d'improvisation et un penchant vers les effets brillants et une harmonie parfaite, acquiert une solide base, une discipline et une précision de composition ainsi qu'une compréhension de la signification et de la logique de chaque note. Chopin termina ses études à l'école supérieure en 1929, et après une troisième année d'études, Elsner écrit dans un rapport: Chopin, Fryderyk, étudiant de 3è année, talent exceptionnel, génie musical.

Après avoir terminé ses études, Chopin planifia un long voyage à l'étranger pour devenir familier avec la vie musicale en Europe et pour y gagner une certaine réputation. En juillet 1829, il fait une courte excursion à Vienne en compagnie de connaissances. Wilhelm Wurfel, qui y étudiait depuis trois ans, le présenta au milieu musical et Chopin donna deux concerts au Kartnertortheater où il était accompagné par un orchestre et où il y exécuta des improvisations. Il remporta un succès immense auprès du public et quoique les critiques censurèrent sa performance pour un petit volume sonore, ils acclamèrent son génie au piano et louangèrent ses compositions. L'éditeur Tobias Halinger imprima ses Variations sur un thème de Mozart. Ce fut la première publication d'une oeuvre de Chopin à l'exterieur de Varsovie.

A son retour à Varsovie, Chopin, libéré de ses devoirs d'étudiant, se consacre à la composition et écrit, entre autres, ses deux concertos pour piano et orchestre. C'est aussi la période des premiers nocturnes, études, valses, mazurkas et chants sur des paroles de Stefan Witwicki. Durant les mois qui précédèrent son long voyage, Chopin donna plusieurs concerts et le dernier, le 11 octobre 1830, au Théatre National de Varsovie. Le 2 novembre, Chopin, avec son ami Tytus Woyciechowski, quitta pour l'Autriche avec une intention de se rendre en Italie.

A peine arrivés à Vienne, les deux amis apprennent le début d'hostilités à Varsovie contre la subordination du royaune de Pologne à la Russie et la présence du tsar russe sur le trône de Pologne. Tytus Woyciechowski retourne à Varsovie mais Chopin demeure à Vienne. Durant huit mois, de fortes et dramatiques expériences émotionnelles inspirent l'imagination créatrice du compositeur, accélérant probablement l'émergence d'un nouveau style individuel assez différent de son style brillant habituel. Les nouvelles oeuvres, qui révèlent force et passion, incluent le Scherzo en si mineur et par dessus tout, les études de l'opus 10.

Chopin abandonne ses plans de séjourner en Italie, à cause de la présence d'hostilités austo-italiennes, et se dirige plutôt vers Paris. C'est au cours de ce voyage vers Paris que Chopin apprend la chte de Varsovie aux mains des russes. Ainsi, à l'automne de 1831, Chopin arrive à Paris où il rencontre plusieurs de ses compatriotes (soldats, politiciens, artistes) qui, suite à la défaite, se sont exilés vers un pays et une ville où ils sont reçus de manière amicale.

A Paris, la réputation de Chopin grandit rapidement. Les lettres de recommandation que le compositeur a apportées de Vienne lui permettent de joindre le milieu musical local qui l'accueille cordialement. Il devint un ami de Liszt, Mendelssohn, Ferdinand Hiller, Berlioz et Auguste Franchomme. Plus tard, en 1835, à Leipzig, il rencontrera Schumann qui tient ses oeuvres en haute estime et qui a écrit des articles enthousiastes à propos du compositeur polonais. Apprenant l'arrivée de l'inconnu de Varsovie, le grand pianiste Friedrich Kalkbrenner, surnommé le roi du piano, organise un concert pour Chopin, le 26 février 1832, à la salle Pleyel. Le succès qui s'ensuit est énorme et Chopin devient rapidement un musicien célèbre et renommé à travers tout Paris. Cette ascention vers la célébrité éveille l'intérêt des éditeurs et, à l'été 1832, Chopin signe un contrat avec l'éditeur le plus important de Paris, la firme Schlesinger.

Les principaux revenus de Chopin à Paris, étaient des redevances pour les leçons de piano qu'il donnait. Il devint un professeur populaire parmi l'aristocratie polonaise et française et les salon parisiens étaient sa place prévilégiée pour y donner des performances. En tant que pianiste, Chopin se classait parmi les plus grands artistes de son époque, avec Kalkbrenner, Liszt, Thalbert et Herz mais, en contraste avec eux, il n'aimait pas les performances en public et ne s'y présentait que rarement et plutôt contre sa volonté. Dans un groupe amical et intime d'auditeurs, il démontrait un art suprême ainsi que la pleine mesure de ses talents pianistiques.

S'étant installé définitivement à Paris, Chopin a délibérément choisi le statut d'émigré. Malgré les requêtes de son père, il n'obéit pas aux régles tsaristes émises par la Pologne envahie et n'a jamais présenté son passeport à l'embassade russe. Conséquemment, étant considéré comme un réfugié politique, Chopin se privait de pouvoir légalement visiter sa patrie de naissance. Dans cette situation, le compositeur pouvait rencontrer ses parents seulement hors de la Pologne et lorsqu'en aot 1835, ils allèrent à Karlsbad pour une cure, Chopin les rejoignit.

Alors qu'il séjourne près de Dresde, il renoue connaissance avec la famille Wodzinski. Au cours d'années précédentes, les trois jeunes fils Wodzinski avaient logé au pensionnat géré par Mikolaj Chopin. Le compositeur tomba en amour avec leur plus jeune soeur, Maria qui, maintenant une adolescente, démontrait un talent artistique et musical considérable. L'année suivante, durant un congé, il lui proposa le mariage, ce qui fut accepté sous condition qu'il prit un plus grand soin de sa santé. Cet engagement était non officiel et ne se termina pas par un mariage car les parents de Maria, voyant le mauvais état de santé du fiancé qui avait été malade durant l'hiver et de son mode de vie plutôt irrégulier, refusèrent le considérérant comme une partie inapte pour leur fille. Chopin qualifia ce rejet d'expérience entrêmement douloureuse.

En juillet 1837, Chopin se rendit à Londres en compagnie de Camille Pleyel dans le but d'oublir tous ces souvenirs désagréables. Peu après, il entama une liaison étroite avec la réputée auteure française utilisant le pseudonyme George Sand (Aurore Dudevant). Cette auteure de romans audacieux, son aînée de six ans, divorcée avec deux enfants offrait à l'artiste solitaire ce dont il manquait depuis son départ de Varsovie: une tendresse extraordinaire et ainsi que des soins chaleureux et maternels. Les amoureux ont passé l'hiver de 1838/1839 dans l'île espagnole de Majorca, habitant l'ancien monastère de Valdemosa. A cause de conditions hivernales défavorables, Chopin devint gravement malade et montra des symptômes de tuberculose. Pendant des semaines, il était si faible qu'il ne pouvait pas quitter la maison mais, quand même, continua à travailler intensément et composa une série de chefs d'oeuvre: les 24 préludes, Polonaise en do mineur, Ballade en fa majeur, Scherzo en do dièse mineur.

A son retour de Majorca au printemps 1839 et suite à une convalescence à Marseilles, Chopin, alors très gravement affaibli, emménagea au manoir de George Sand à Nohant, en France centrale. Là , il prit de longues vacances jusqu'en 1846 retournant à Paris que pour y passer les hivers. Ce fut la période la plus heureuse et la plus productive depuis qu'il avait quitté la maison familiale. La majorité de ses oeuvres les plus remarquables et les plus profondes furent composées à Nohant. A Paris, le compositeur et l'écrivaine étaient traités comme un couple marié alors qu'ils ne le furent jamais. Les deux avaient des amis communs dans les cercles artistiques de la capitale: le peintre Delacroix, la chanteuse Pauline Viardot de même que des émigrés polonais. Pendant des années, le couple a joui d'un amour et d'une amitié profonde qui, avec le temps et l'attitude hostile toujours croissante de la part du fils de George Sand, qui exercait sur elle une influence profonde, donna place à des conflits de plus en plus sérieux. Une séparation finale se produisit en juillet 1847.

Les expériences pénibles personnelles de même que la perte de Nohant, si important pour sa santé et sa créativité de compositeur, ont eu un effet dévastateur sur la santé physique et mentale de Chopin. Il abandonna presque complètement la composition et, de ce jour jusqu'à la fin de sa vie, il n'écrira que quelques miniatures.

En avril 1848, persuadé par son élève écossaise, Jane Stirling, Chopin quitta pour l'Angleterre et l'écosse. Avec sa soeur, Jane Stirling organisa des concerts et des visites dans diverses localités, incluant les châteaux de l'aristocratie écossaise. Ce style de vie exceptionnellement trépident et la tension excessive exercée sur ses forces à cause de constants voyages et de nombreuses performances conjugés à un climat nuisible pour ses poumons, endommagèrent encore plus sa santé. Mmalgré une fragilité et une fièvre, Chopin donna son dernier concert, le 16 novembre 1848, jouant pour des émigrants polonais au Guildhall à Londres,. Quelques jours après, il retourna à Paris.

Il lui devint impossible de continuer à donner des leçons vu que sa maladie progressait rapidement. A l'été 1849, Ludwika Jedrzejewiczowa, soeur aînée du compositeur, vint de Varsovie pour prendre soin de son frère malade. Le 17 octobre 1849, Chopin meurt de tuberculose pulmonaire dans son appartement parisien de Place Vendôme.

Il est enterré au cimetière Père-Lachaise à Paris. Toutefois, pour respecter son testament, son coeur, retiré de son corps après sa mort, fut apporté par sa soeur à Varsovie où il fut placé dans une urne et installé sur un pillier dans l'église Sainte-Croix à Krakowskie Pezedmiscie.
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Re: Chopin, Frédéric

Message par ClassicGuitare »

misa jour
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Message par PRIVET Francis »

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Re: Chopin, Frédéric (1810-1849-pologne)

Message par Gazalain »

C'est la version transcrite par Roland Dyens qu'elle joue sur une guitare double table de Michel Brück.
L'accordage de la guitare n'est pas commun : la 6ème en Fa# et la 5ème en Si
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Re: Chopin, Frédéric (1810-1849-pologne)

Message par isa95 »

mouais...je préfère nettement jouer la version piano ! notamment pour la basse tenu sur 1 temps avec la pédale forte, puis relâchée . On ne peut pas vraiment obtenir cet effet avec la guitare.

C' est un avis personnel , mais en général les pièces écrites pour piano sont nettement plus belles au piano qu' à la guitare ...

Et vive versa ! j' ai déjà entendu un allemand jouer la lettre à Elise à la guitare...bof...
Et un autre jouer jeux interdits au piano ....bof aussi .

Chacun ses goûts après tout !
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Re: Chopin, Frédéric (1810-1849-pologne)

Message par Gazalain »

isa95 a écrit :C' est un avis personnel , mais en général les pièces écrites pour piano sont nettement plus belles au piano qu' à la guitare ...
Pas toujours vrai, combien de pièces d'Albeniz ou de Granados sont passées du piano à la guitare, et qui semblent avoir été écrites pour elle et non pour le piano.
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Re: Chopin, Frédéric (1810-1849-pologne)

Message par isa95 »

Gazalain a écrit :
isa95 a écrit :C' est un avis personnel , mais en général les pièces écrites pour piano sont nettement plus belles au piano qu' à la guitare ...
Pas toujours vrai, combien de pièces d'Albeniz ou de Granados sont passées du piano à la guitare, et qui semblent avoir été écrites pour elle et non pour le piano.
C' est tout à fait exact pour Granados et Albeniz.

A cette époque, l' instrument roi était le piano. La guitare n' était pas bien considérée, ou alors juste bonne pour le peuple.( chanson populaires et flamenco)

Albeniz et Granados jouaient parfaitement de la guitare , mais devaient transcrire leurs compositions pour le piano pour être crédible dans " la bonne société" .

ce qui explique que ces musiques sonnent tellement mieux à la guitare, même si Alicia de Larrocha les joue très bien au piano .
Que trépasse si je faiblis !
Garder l' espoir.
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Syl~vie
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Re: Chopin, Frédéric (1810-1849-pologne)

Message par Syl~vie »

Merci Francis ! très belle interprétation, peut-être encore un peu trop sage.
Un peu plus passionnée et engagée, voici ma préférée,

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Gazalain a écrit :Pas toujours vrai, combien de pièces d'Albeniz ou de Granados sont passées du piano à la guitare, et qui semblent avoir été écrites pour elle et non pour le piano.
+ 1) c'est évident au moins pour une oeuvre comme Asturias, la guitare exprime autrement mieux les répétitions de notes, alors que le piano,
c'est inévitablement percussif, on dirait vraiment que l'on "tape à la machine". Arnaud Dumond l'a justement évoqué dans l'émission
"Papier à musique" sur France Musique (toujours possible d'écouter sur son site, ces 10 excellents rendez vous consacrés à la guitare http://www.arnauddumond.com/fr.html#/di ... nterviews/)
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