Guitare Classique

Trés joli et je toruve aussi qu'elle a quelque chose de moderne!

Une explication historique qui à mon avis vaut bien celle des dessous féminins ! Quoique l' argument ait pu servir à faire un jeu de mots à l' époque !
Ils étaient aussi coquins que certains maintenant !

La "Fronde" , une révolte survenue en juillet 1748 suite à la mise en place d' un impôt démesuré par Mazarin , ministre d' Anne d' Autriche ,régente de la France pendant la jeunesse de Louis XIV .
La Reine fait alors arrêter plusieurs parlementaires , ce qui a occasionné un soulèvement à Paris , appelé " Journée des barricades ".

le jeune roi a été obligé de s' enfuir de Paris pour se réfugier au château de Saint-Germain-en-Laye ( Yvelines ) , avec son frère Philippe, Mazarin et la reine.




Isa

je crois que je l'apprendrai bientot..mais avec capo II...ça sonne aussi, et de plus les ecarts seront moins grands main gauche!!!

isa95 a écrit :Une explication historique qui à mon avis vaut bien celle des dessous féminins ! Quoique l' argument ait pu servir à faire un jeu de mots à l' époque !
Ils étaient aussi coquins que certains maintenant !

La "Fronde" , une révolte survenue en juillet 1748 suite à la mise en place d' un impôt démesuré par Mazarin , ministre d' Anne d' Autriche ,régente de la France pendant la jeunesse de Louis XIV .
La Reine fait alors arrêter plusieurs parlementaires , ce qui a occasionné un soulèvement à Paris , appelé " Journée des barricades ".

le jeune roi a été obligé de s' enfuir de Paris pour se réfugier au château de Saint-Germain-en-Laye ( Yvelines ) , avec son frère Philippe, Mazarin et la reine.




Isa

Mais ...?!? ... ça colle pas avec la date de la mort de Couperin Isa !

Ou alors, il était tellement moderne qu'il l'avait prédite plus de 15 ans avant cette fameuse journée.

Non vraiment, je penche de plus en plus pour la thèse d'Henri

Tu as parfaitement raison !!

J' aurais du regarder de plus près la date de décès de Couperin...

Même si Paris a connu souvent des barricades au cours de son histoire ,celles-ci sont plus légères !

On peut supposer que ces fameuses barricades mystérieuses ressemblaient fort à des jupons et à celles qui en portaient ..




Isa

On peut supposer que ces fameuses barricades mystérieuses ressemblaient fort à des jupons et à celles qui en portaient ..
bon, je l'apprends!!

isa95 a écrit :ces fameuses barricades mystérieuses ressemblaient fort à des jupons et à celles qui en portaient ..Isa

A part des jupons, elles n'avaient rien d'autre, les barricades si mystérieuses soient-elles étaient facilement franchies

aahhhh..... Les galantes du XVIIIème Siècle, les gentes dames d'antan avaient elles une âme si impénétrable que cela ? Aujourd'hui, Loana, Lori, Lolo, parce que vous le valez bien.... Les barricades ont un peu perdu de leurs mystères depuis tout ce temps....

C'est plus c'que c'était et.... misogynie à part, le sage avait raison.....

hin hin hin mauvaise blague

Gazalain a écrit :

isa95 a écrit :ces fameuses barricades mystérieuses ressemblaient fort à des jupons et à celles qui en portaient ..Isa

A part des jupons, elles n'avaient rien d'autre, les barricades si mystérieuses soient-elles étaient facilement franchies

Alain, les "grands" esprits se rencontrent on dirait !

On n'a pas pu s'empêcher .....

extrait des notes rédigées par Angela Hewitt © 2003
Français: Isabelle Battioni

Le troisième rondeau de cet ordre, intitulé Les Baricades Mistérieuses est une des pièces pour clavecin les plus célèbres de Couperin. Le titre est effectivement un mystère et Couperin n’a laissé aucun indice. Les deux mains sont certainement «barricadées» dans le grave du clavier, un registre particulièrement sonore des clavecins français de l’époque. J’ai même entendu parler, en guise d’explication, de «dessous féminins» ou, plus précisément, de «ceinture de chasteté»! Clark et Connon l’expliquent en référence aux masques portés dans Le Mystère, un des divertissements fréquemment montés par la Duchesse du Maine, au Château de Sceaux pour la distraire de ses insomnies. L’important, à propos de cette pièce, est qu’il s’agit d’un des meilleurs exemples de style brisé—une technique d’écriture tirée du luth où la ligne mélodique apparaît dans un contexte arpégé. Tout est déployé sans pourtant que l’on perde de vue chaque ligne individuelle, clairement perceptible. Deux conseils par lesquels Couperin conclut son traité sont importants: «Il faut conserver une liaison parfait dans ce qu’on y èxècute […] Prendre bien garde à ne point rester sur des notes dont la valeur soit finie». Comme quiconque s’est frotté à cette pièce le saura, c’est bien plus facile à dire qu’à faire. Celle-ci possède un effet légèrement hypnotique, dû sans aucun doute au thème récurrent et aux sonorités émanant du registre grave.

didier a écrit :extrait des notes rédigées par Angela Hewitt © 2003
Français: Isabelle Battioni

Le troisième rondeau de cet ordre, intitulé Les Baricades Mistérieuses est une des pièces pour clavecin les plus célèbres de Couperin. Le titre est effectivement un mystère et Couperin n’a laissé aucun indice. Les deux mains sont certainement «barricadées» dans le grave du clavier, un registre particulièrement sonore des clavecins français de l’époque. J’ai même entendu parler, en guise d’explication, de «dessous féminins» ou, plus précisément, de «ceinture de chasteté»! Clark et Connon l’expliquent en référence aux masques portés dans Le Mystère, un des divertissements fréquemment montés par la Duchesse du Maine, au Château de Sceaux pour la distraire de ses insomnies. L’important, à propos de cette pièce, est qu’il s’agit d’un des meilleurs exemples de style brisé—une technique d’écriture tirée du luth où la ligne mélodique apparaît dans un contexte arpégé. Tout est déployé sans pourtant que l’on perde de vue chaque ligne individuelle, clairement perceptible. Deux conseils par lesquels Couperin conclut son traité sont importants: «Il faut conserver une liaison parfait dans ce qu’on y èxècute […] Prendre bien garde à ne point rester sur des notes dont la valeur soit finie». Comme quiconque s’est frotté à cette pièce le saura, c’est bien plus facile à dire qu’à faire. Celle-ci possède un effet légèrement hypnotique, dû sans aucun doute au thème récurrent et aux sonorités émanant du registre grave.

Pour le coup, c'est vraiment sérieux Didier !

Mais fort instructif et je t'en remercie amicalement

bartom a écrit :Les deux mains sont certainement «barricadées» dans le grave du clavier

lors d'un concert, un claveciniste avait donné cette explication, la pièce jouée sur une partie du clavier. L'autre version des dessous étant plus plaisante...

L' une ( sérieuse !) est l' explication officielle , très valable.......et celles des dessous qui ont un effet ' hypnotiques' ( comme la mélodie !), nul n' en doute est aussi valable !

Et les mains ' barricadées'...Elles devraient s' appliquer à certaines personnalités politiques célèbres qui les ont plutôt......baladeuses !

Comme quoi, il faut toujours regarder ce qu' il y a dessous...une explication officielle !

Henri a écrit :

bartom a écrit :Les deux mains sont certainement «barricadées» dans le grave du clavier

lors d'un concert, un claveciniste avait donné cette explication, la pièce jouée sur une partie du clavier. L'autre version des dessous étant plus plaisante...

Je n'ai jamais écrit cela !

En tout cas le sujet "Barricades Mystérieuses" semble loin de l'être,

Barricadé.

Je n'ai pas cité Bartom, , j'ai cliqué sur "citer", ça a donné ça Je suis innocent ! c'est en fait une citation de Didier. J'ai rendu à César ce qui était à lui.